Certains d’entre nous t’ont rêvée, imaginée, pensée, édifiée.
En « Notre Centre » tu t’élevais, tu trônais, témoin de chaque levé de soleil, ce matin est différent….
Cette nuit nous avons veillé à ton chevet, nous t’avons pleurée, en espérant que ce feu ardent ne consume pas ton cœur.
Impuissants, dévastés, nous avons observé ces flammes léchant ta coiffe de plomb, te dénudant, te pliant et te brisant.
Mais ce matin, tu es là, tu n’as pas cédé, et nous prions : que « ta robe de pierre » tienne, que tu puisses t’élever à nouveau ;
Nous viendrons te visiter, t’admirer et prier en ton sein.